
En 2050, les villes compteront 2,5 milliards d’habitants supplémentaires. Pour pouvoir les accueillir, les experts s’accordent à dire qu’elles devront se montrer plus connectées que jamais.

Si les centres urbains sont devenus plus intelligents, les solutions numériques intégrées ou simplement ajoutées aux infrastructures existantes commencent à montrer leurs limites. La COVID-19 l’a clairement mis en lumière : les entreprises comme les institutions ont fait face à une saturation des réseaux et ont eu du mal à rester suffisamment connectées.
Plus que jamais, les villes ont besoin d’infrastructures plus robustes et véritablement numérisées pour permettre aux gouvernements, aux municipalités et aux entreprises de servir leurs habitants et leurs clients. En bref, pendant que nous développons des solutions pour les villes intelligentes, nous avons besoin d’une intégration beaucoup plus profonde du numérique et du physique. Une « nouvelle donne numérique » comme l’appelle Bas Boorsma, directeur de l’innovation chez le promoteur immobilier résidentiel Change= et vice-président de l’Institut Cities Today (CTI).
Les réseaux numériques, pilier de l’urbanisme durable

« L’avènement d’Internet dans les années 80, le développement des réseaux fixes à large bande à partir de la fin des années 90 et maintenant l’arrivée des réseaux sans fil à haut débit ont fait naître l’espoir que les technologies numériques pourraient tout offrir, de l’éducation au divertissement et du bien-être jusqu’à la sécurité. » explique M. Boorsma.
« La pandémie de COVID-19 a révélé les lacunes de cette attente. » conclut M. Boorsma, qui envisage plutôt de s’écarter d’une pensée centralisée et unique.
« Nous avons besoin de la capacité qu’offrent les backbones de la fibre optique, de la résilience des micro-réseaux électriques interconnectés et du dynamisme des solutions numériques qui nous permettent de tout faire, de la reconfiguration à distance d’une ligne de bus à la gestion d’une panne de courant potentiellement catastrophique causée par une perturbation électromagnétique solaire. »
Pour M. Boorsma, de telles architectures évolutives permettent à la société de continuer à progresser, même coupées du monde, avec un niveau d’autonomie plus élevé, surtout en cas d’urgence.
La ville intelligente intègrera mieux l’innovation
« Petit à petit, les villes intelligentes vont se métamorphoser. Nous verrons davantage de bâtiments à usages multiples, plus écologiques. Les quartiers auront également une plus grande densité avec une utilisation à la fois résidentielle et commerciale, et les réseaux de transports vont s’améliorer avec des solutions de flux de personnes sur mesure. »

Et tout ceci ne peut se produire sans un tout nouveau système de solutions physiques et numériques intégrées. Cela demande une véritable intégration des équipes matérielles et numériques en une seule entité travaillant main dans la main dès le départ. Et c’est exactement ce que KONE fait depuis la création de l’organisation KONE Technology & Innovation il y a cinq ans.
« Nos ascenseurs KONE DX en sont un excellent exemple », déclare M. Kranz.
Ce sont les premiers ascenseurs connectés au monde. Ils disposent d’une plateforme intégrée de services physiques et numériques qui donne à nos clients la possibilité d’offrir des expériences multisensorielles à leurs utilisateurs, » explique M. Kranz. « Ils sont aussi très évolutifs, car les API intégrées facilitent l’intégration de services, d’applications et d’appareils futurs qui permettent aux clients de créer leur marque en utilisant l’ascenseur comme une plate-forme à part entière. Et à mesure que le bâtiment évolue, les ascenseurs KONE DX peuvent être reconfigurés selon leurs propriétaires et leurs exigences. »
Pour Maciej Kranz, cela ne fait que commencer. « Ce genre d’approche intégrée physique + numérique fait maintenant partie de chaque solution que KONE conçoit.»