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Gestion de copropriétés et digitalisation

Immotique, syndic en ligne… Comment la gestion de copropriétés se digitalise ?

Le futur de la copropriété s’écrit au présent grâce à des solutions numériques de plus en plus perfectionnées, comme la domotique ou l’immotique, qui viennent transformer en profondeur la gestion de copropriétés par les syndics. Décryptage.

Publié 07.12.2021
img_Immotique, syndic en ligne

Près d’un Français sur deux serait « globalement satisfait »1 de son syndic. Un chiffre encourageant car en nette hausse par rapport à 2014, quand les syndics ne recueillaient que 34 % d’avis favorables, ou même par rapport à 2016 (47 %). Cette embellie devrait se poursuivre avec l’adoption des nouveaux outils numériques, qui contribueront à remédier au « manque de disponibilité » et à la « gestion lente » qui leur sont parfois reprochés. Antonio Pinto, fondateur et CEO de Bellman, un syndic nouvelle génération, en est convaincu : « Le numérique représente une opportunité majeure pour réactiver la relation pas toujours sereine qu’entretiennent les copropriétaires avec leur syndic et en particulier les trois qualités qu’attendent les copropriétaires : la réactivité, la transparence et l’efficacité ».

La digitalisation des copropriétés, une obligation légale… a minima

Opportunité certes, mais avant de l’être, la digitalisation des copropriétés s’impose à tous. Avec pour objectif d’améliorer les échanges entre syndic et copropriétaires, la loi ALUR de 2014 introduit l’obligation pour les syndics de mettre en place un espace privé et sécurisé sur Internet, afin d’y conserver les documents liés à la gestion de l’immeuble. Obligatoire depuis 2015, cet extranet copropriétaire est un lieu d’archivage compris dans le forfait annuel. Depuis 2020, les documents relatifs à la gestion de l’immeuble doivent également y être mis à la disposition des copropriétaires de manière sécurisée.

De nombreuses solutions existent déjà pour aider les copropriétés à se digitaliser : création de l’extranet, mais aussi archivage électronique, tenue de l’AG à distance, vote par correspondance, envoi dématérialisé des convocations ou carnet numérique. Un réel progrès auquel Antonio Pinto apporte un bémol : « Ce qui manque encore, c’est un format standardisé et transmissible de comptabilité pour fluidifier les relations entre copropriétaires et syndics. »

L’immotique, un pari gagnant-gagnant

Autre application numérique chère au quotidien des Français, la domotique, qui révolutionne les usages de la copropriété. Elle a pour objectif de centraliser et contrôler les fonctionnalités (allumage des lumières, réglage du chauffage, mises en veille des appareils…) indispensables au quotidien des copropriétés. Elle apporte confort et sécurité dans les habitats partagés. Concrètement, il s’agit d’équipements connectés auxquels les utilisateurs peuvent accéder via une application mobile.

Loin d’être gadget, la domotique ouvre des perspectives intéressantes pour la gestion de copropriétés, notamment en matière de maintenance prédictive. Ici, nous sommes plus dans l’immotique d’ailleurs. Ainsi, « grâce à des capteurs connectés à l’ascenseur, l’intelligence artificielle va être à même de détecter des signes avant-coureurs de dysfonctionnements ou de pannes », explique Antoine Pinto.

Antonio Pinto, fondateur et CEO de Bellman
Antonio Pinto, fondateur et CEO de Bellman
« Tout le monde y gagne : les copropriétaires voient leur immeuble mieux maintenu car les dysfonctionnements et les pannes sont anticipées... diminuant par la même occasion les coûts de réparations éventuelles ; et pour le syndic, c’est une plus grande tranquillité d’esprit car, grâce au prédictif, les techniciens de maintenance de l’ascenseur interviennent de manière proactive - prévenus par l’IA - et anticipée pour limiter les désagréments et donc le mécontentement des copropriétaires »

Vers un modèle « phygital » de gestion de copropriétés

Comme dans d’autres secteurs, le progrès technologique impacte largement l’activité des syndics. Si passer d’un syndic traditionnel composé d’un gestionnaire, d’un comptable et d’un assistant, à une gestion de copropriétés 100 % digitale pourrait sembler comme la solution d’avenir, cela reste une mauvaise idée pour 66 % des copropriétaires1.

En effet, le fondateur du néo-syndic Bellman souligne que « les syndics sont quotidiennement en relation avec près d’une quarantaine de typologies de prestataires différents, qui va de la médiation juridique, de la transaction bancaire à la comptabilité... Cette polyvalence d’activité rend l’exercice très compliqué et suppose l’intervention de spécialistes ».

« Les syndics de copropriété ont une opportunité de se moderniser, mais le service humain reste indispensable », estime Antonio Pinto.

Pour rendre ses gestionnaires plus efficaces et disponibles pour leurs copropriétaires, Bellman a ainsi développé une plateforme qui simplifie les pratiques du métier en automatisant toutes les tâches administratives quotidiennes. Antonio Pinto espère ainsi créer une copropriété plus participative et constructive : « Les gains de transparence, de réactivité et de confiance apportés par les outils numériques devraient renouveler le métier en permettant aux copropriétaires de se focaliser sur la valorisation des biens plutôt que sur les réclamations du quotidien ». Une noble ambition qui pourrait consolider la relation que les Français entretiennent avec leur syndic.

1 Selon le baromètre CLCV-Notre temps publié le 16 novembre 2021.

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